Les dégradations ici présentées sont issues du référentiel PressRef2. Les pressions de ce référentiel ont été adaptées pour correspondre aux besoin du projet BDrest.
1. Dégradation physique
Pressions physiques et mécaniques exercées directement par l’homme ou à l’aide d’une machine sur le milieu
1.1 Perturbation physique du substrat (eg. sol, fond marin)
Perturbation physique du substrat (eg. modification du fond marin à partir duquel il peut se rétablir si l’activité à l’origine de la pression perturbatrice cesse)
1.1.1 Abrasion du substrat
Frottement de la surface ou pénétration plus ou moins profonde du substrat par des objets mécaniques
1.1.1.1 Abrasion superficielle du substrat
Frottement limité à la surface du substrat et pression sur l’épifaune et l’épiflore. Perturbation pour laquelle la perte de substrat est limitée ou nulle (< 2 cm de profondeur)
1.1.1.2 Abrasion peu profonde du substrat
Pénétration du substrat jusqu’à 5 cm de profondeur et pression sur les espèces vivant dans les 5 premiers cm du substrat (meuble) ou décapage des substrats durs. Perturbation pour laquelle la perte de substrat est limitée ou nulle.
1.1.1.3 Abrasion profonde du substrat
Pénétration du substrat à une profondeur supérieure à 5 cm et jusqu’à 40 cm1 et pression sur les espèces vivant dans le substrat (meuble). Perturbation pour laquelle la perte de substrat est limitée ou nulle.
1.1.1.4 Abrasion très profonde du substrat
Pénétration du substrat à une profondeur supérieure à 40 cm et pression sur les espèces vivant dans le substrat (meuble) ou décapage des substrats durs. Perturbation pour laquelle la perte de substrat est limitée ou nulle.
1.1.2 Extraction du substrat
Suppression de substrat, y compris des éléments biogéniques (eg. extraction de minéraux marins où une proportion de sables ou de graviers du fond marin est éliminée mais une couche résiduelle du fond marin est similaire à la structure d’avant le dragage et, en tant que telle, les communautés biologiques pourraient recoloniser)
1.1.2.1 Extraction superficielle du substrat
Extraction de moins de 2 cm de substrat
1.1.2.2 Extraction peu profonde du substrat
Extraction de 2 à 5 cm de substrat
1.1.2.3 Extraction profonde du substrat
Extraction de 5 à 40 cm de substrat
1.1.2.4 Extraction très profonde du substrat
Extraction de plus de 40 cm de substrat
1.1.3 Compression verticale du substrat
Compression verticale du substrat par des objets mécaniques ou par l’Homme (écrasement/tassement)
1.1.4 Remaniement du substrat
Déplacement et réarrangement du substrat sans perte de matière.
1.1.4.1 Retournement de sol
Inversion de la position verticale des horizons du sol
1.1.4.2 Broyage
Broyage plus ou moins profond du sol, sans exportation de la matière broyée ni déplacement
1.1.5 Dépôt de substrat sur la surface
Addition de substrat sur la surface. Le substrat peut être de même nature ou de nature différente que la surface.
1.1.5.1 Dépôt faible de substrat sur la surface
Addition de 5 cm maximum de substrat sur la surface.
1.1.5.2 Dépôt important de substrat sur la surface
Addition de plus de 5 cm de substrat sur la surface.
1.1.6 Changement de topographie
Modification locale de la configuration de la surface du sol3
1.1.6.1. Homogénéisation
Perte des irrégularités de la surface du sol
1.1.6.2 Hétérogénéisation
Création d’irrégularité à la surface du sol (trous, forages, bosses, reprofilage)
1.1.7 Imperméabilisation du sol
Suppression des échanges verticaux à la surface du sol
1.2 Rupture de la continuité écologique
La rupture de la continuité écologique est souvent une conséquence de plusieurs dégradations des milieux naturels présentes dans ce tableau, par exemple : 1.3.7. Imperméabilisation du sol, 3.8.1. Obstacle au mouvement des espèces sauvages, 2.1.1.3. Drainage, etc. Dans ce cas-là, il faut donc cocher l’ensemble des dégradations ayant conduit à la rupture de la continuité écologique.
2. Pollutions et modifications physico-chimiques
Pressions indirectes de l’homme sur le milieu par introduction d’objets manufacturés, de substances ou par modifications de paramètres physico-chimiques
2.1 Modifications hydrologiques
Modifications des conditions hydrologiques de la masse d’eau
2.1.1 Modifications des conditions hydrodynamiques
Changement intervenant dans le régime des marées, des vagues ou dans l’action du courant d’un cours d’eau
2.1.1.1 Barrage
Ouvrage construit en travers un cours d’eau et impactant les flux longitudinaux du cours d’eau (eau, espèces, sédiments)
2.1.1.2 Digue
Ouvrage construit le long d’un cours d’eau et impactant les flux latéraux du cours d’eau (eau, espèces, sédiments)
2.1.1.3 Drainage
Opération visant à évacuer l’eau à l’aide d’une ou plusieurs conduites (rigole, fossé, garni de pierres, canalisation)3
2.1.1.4 Comblement, exhaussement
Remplissage avec des matériaux solides d’une zone humide (comblement) ou d’un cours d’eau (exhaussement)
2.1.1.5 Approfondissement, incision
Retrait de matériaux solides d’une zone humide (approfondissement) ou d’un cours d’eau (incision)
2.1.1.6 Inondation, ennoiement
Augmentation de la quantité d’eau présente dans et/ou au-dessus du sol
2.1.1.7 Rectification/recalibrage de cours d’eau
Suppression des méandres, création d’un lit rectiligne, modification de la section d’écoulement
2.1.1.8 Modification du niveau de la nappe
Augmentation ou abaissement de l’altitude de la nappe d’eau dans le sol
2.1.1.9 Prélèvement en eau
Prélèvement d’eau dans le milieu en dehors de la construction d’un barrage ou d’un prélèvement directement dans la nappe
2.1.2 Modification de la charge en particules
Augmentation de la charge en sédiment ou matière organique (particulaire ou dissoute) de l’eau. Peut se rapporter à la turbidité de l’eau.
2.2 Modifications des paramètres physico-chimiques du milieu
Modifications des paramètres physico-chimiques du milieu
2.2.1 Modification de la salinité du milieu
Augmentation ou réduction de la salinité locale de l’eau hors de la fourchette normale de salinité du biotope / de l’habitat considéré
2.2.1.1 Augmentation de la salinité
Augmentation de la salinité locale de l’eau hors de la fourchette normale de salinité du biotope / de l’habitat considéré
2.2.1.2 Diminution de la salinité
Réduction de la salinité locale de l’eau hors de la fourchette normale de salinité du biotope / de l’habitat considéré
2.2.2 Modification de la température du milieu
Augmentation ou réduction locale de la température de l’eau ou du sédiment
2.2.2.1 Augmentation de la température
Augmentation locale de la température de l’eau ou du sédiment
2.2.2.2 Diminution de la température
Réduction locale de la température de l’eau ou du sédiment
2.2.3 Modification du régime éolien du milieu
Modification locale du régime éolien |
2.2.4. Modification du pH du milieu
Augmentation ou réduction locale du pH du milieu
2.2.4.1 Augmentation du pH
Augmentation locale du pH du milieu
2.2.4.2 Diminution du pH
Réduction locale du pH du milieu
2.2.5 Eutrophisation
Accumulation de nutriments (N, P, K) dans le milieu naturel
2.2.5.1 Dépôt d’azote atmosphérique
Dépôt d’azote lié à la pollution atmosphérique
2.2.5.2 Modification des apports en nutriments dans le milieu
Augmentation des concentrations en un ou plusieurs nutriments (azote, phosphore, silicium, fer, etc.) par rapport aux concentrations de référence du milieu (apport par engrais chimique)
2.2.5.3 Modification des apports en matériel organique dans le milieu
Augmentation de la concentration en matière organique (restes de biote et microbiote morts (terre et mer), matières fécales, matière organique colloïdale floculée et restes dégradés de matières usées, déchets domestiques, déchets industriels, etc.) par rapport aux concentrations de référence du milieu (eg. mesure de la concentration en chlorophylle a) (apport par engrais organique : fumier, effluents par exemple)
2.2.6 Oligotrophisation
Réduction locale des nutriments dans un milieu |
2.2.6.1 Modification des apports en nutriments dans le milieu
Réduction locale des concentrations en un ou plusieurs nutriments (azote, phosphore, silicium, fer, etc.) par rapport aux concentrations de référence du milieu
2.2.6.2 Modification des apports en matériel organique dans le milieu
Réduction locale de la concentration en matière organique (restes de biote et microbiote morts (terre et mer), matières fécales, matière organique colloïdale floculée et restes dégradés de matières usées, déchets domestiques, déchets industriels, etc.) par rapport aux concentrations de référence du milieu (eg. mesure de la concentration en chlorophylle a)
2.2.7 Désoxygénation du milieu
Réduction des niveaux d’oxygène dans l’eau ou le substrat (certaines zones peuvent être naturellement désoxygénées par la stagnation/stratification des masses d’eau). Les concentrations d’oxygène supérieures à 6 mg/l sont considérées comme favorables à la vie marine avec des problèmes minimes, tandis que les concentrations inférieures à 2 mg/l (hypoxie, c’est-à-dire manque d’oxygène) sont considérées comme causant de graves problèmes1,6.
2.3 Modifications des champs électromagnétiques du milieu
Modification des ondes électromagnétiques agissant dans le milieu
2.3.1 Modification de l’intensité lumineuse dans le milieu
Augmentation ou réduction de l’intensité lumineuse
2.3.1.1 Augmentation de l’intensité lumineuse dans le milieu
Augmentation de la quantité de lumière artificielle incidente (eg. Introduction de lumière artificielle ou modification du couvert végétal)
2.3.1.2 Diminution de l’intensité lumineuse dans le milieu
Diminution de la lumière naturelle incidente (eg. par des sources anthropiques (pontons flottants par exemple) ou par la prolifération d’espèces (modification du couvert végétal))
2.3.2 Modification de l’apport de radionucléides dans le milieu
Introduction de radionucléides augmentant le débit de dose des organismes au-dessus du seuil de protection radiologique du bruit de fond naturel
2.3.3 Modification des émissions d’ondes radio dans le milieu
Onde électromagnétique dont la fréquence est inférieure à 300 GHz. |
2.3.4 Modification des émissions de micro-ondes dans le milieu
Onde électromagnétique dont la fréquence est comprise entre 1 GHz et 300 GHz.
2.4 Modifications des émissions d’ondes sonores audibles dans le milieu
Augmentation du niveau sonore audible au-dessus des niveaux naturels de bruit de fond (le spectre audible dépend des espèces)
2.5 Introduction de déchets solides dans le milieu
Apport ou perte d’objets solides manufacturés ou transformés (non-naturels) et leurs composés de dégradation (par exemple les particules de microplastiques)
2.5.1 Introduction de déchets plastiques dans le milieu
Introduction intentionnelle ou non de déchets plastiques dans le milieu
2.5.2 Introduction de déchets textiles dans le milieu
Introduction intentionnelle ou non de déchets textiles dans le milieu
2.5.3 Introduction de déchets en verre dans le milieu
Introduction intentionnelle ou non de déchets en verre dans le milieu
2.5.4 Introduction de déchets en métaux dans le milieu
Introduction intentionnelle ou non de déchets métalliques dans le milieu
2.5.5 Introduction de déchets en matériau naturel dans le milieu
Introduction intentionnelle ou non de déchets de matériaux naturels dans le milieu
2.5.6 Introduction de déchets à caractère visqueux dans le milieu
Introduction intentionnelle ou non de déchets à caractère visqueux (généralement hydrophobes), comme les huiles, les paraffines ou les hydrocarbures.
2.5.7 Introduction de déchets solides mélangés dans le milieu
Introduction intentionnelle ou non de déchets de divers matériaux dans le milieu (par exemple décharge)
2.6 Introduction de substances chimiques dans le milieu
Introduction dans le milieu de substance chimique pouvant être contaminante
2.6.1 Introduction diffuse de métaux, métalloïdes et ETM dans le milieu
Dépassement des seuils de concentration d’un ou plusieurs éléments traces métalliques (ETM), métalloïdes et/ou organo-métaux dans les compartiments pertinents (eau, biote ou sédiment), au-delà desquels il y a une probabilité non-nulle d’observer un effet toxique pour l’habitat (eg. les principaux éléments métalliques préoccupants pour les sédiments marins sont : Cuivre, Zinc, et d’autres plus toxiques tels que l’Argent, le Cadmium, le Plomb, le Mercure, le Chrome, le Cobalt et l’Arsenic)
2.6.2 Introduction diffuse d’hydrocarbures et HAP dans le milieu
Dépassement des seuils de concentration d’un ou plusieurs hydrocarbures et hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) dans les compartiments pertinents (eau, biote ou sédiment), au-delà desquels il y a une probabilité non-nulle d’observer un effet toxique pour l’habitat.
2.6.3 Introduction de composés synthétiques dans le milieu
Introduction de composés synthétiques dans le milieu tels que les phénols, les phtalates, les composés organochlorés (incluant les PCBs, le DDT et les dioxines), les retardateurs de flamme bromés (PBDEs), les composés perfluorés, les produits phytosanitaires et les produits biocides à usage non-agricole (insecticides, herbicides, rodenticides et fongicides), les produits pharmaceutiques (médicaux ou vétérinaires), les produits cosmétiques et d’hygiène corporelle, etc.
3. Dégradation biologique
Pressions exercées par des organismes (hors humain) sur le milieu (déséquilibre entre espèces)
3.1 Introduction ou propagation d’espèces non indigènes-exotiques
Plantes et animaux introduits et/ou qui se propagent dans un écosystème ou un habitat dont ils ne sont pas originaires (hors de l’aire de répartition naturelle)
3.1.1 Introduction d’espèces animales exotiques
Ajout d’une espèce animale en dehors de son aire de répartition naturelle et dans un milieu dont elle était absente3
3.1.1.1 Domestiques
Ajout d’une espèce animale sélectionnée, élevée par l’homme et qui vit dans son entourage pour l’aider, le distraire, le nourrir3
3.1.1.2 Non domestiques
Ajout d’une espèce animale sauvage
3.1.2 Semis ou plantation d’herbacées exotiques
Semis ou plantation d’une espèce végétale en dehors de son aire de répartition naturelle et dans un milieu dont elle était absente
3.1.2.1 Domestiques
Semis ou plantation d’une espèce végétale qui a été sélectionnée par l’homme3
3.1.2.2 Non domestiques
Semis ou plantation d’une espèce végétale sauvage
3.1.3 Semis ou plantation d’arbustes/arbres exotiques
Semis ou plantation d’une espèce végétale ligneuse en dehors de son aire de répartition naturelle et dans un milieu dont elle était absente (par exemple afforestation)
3.1.3.1 Domestiques
3.1.3.2 Non domestiques
Semis ou plantation d’une espèce végétale sauvage
3.2 Introduction ou propagation d’agents pathogènes non indigènes exotiques
Agents pathogènes et microbes introduits et/ou qui se propagent dans un écosystème ou un habitat dont ils ne sont pas originaires (hors de l’aire de répartition naturelle)
3.3 Prolifération d’espèces ou d’agent pathogène indigènes
Augmentation incontrôlée de l’abondance de plantes, d’animaux, d’agents pathogènes ou de microbes dans un écosystème ou un habitat dont ils sont originaires (dans l’aire de répartition naturelle) |
3.3.1 Changement de structure
Changement de la structure tridimensionnelle de la végétation (hauteur et/ou couverture des différentes strates)
3.3.1.1 Déboisement
Retrait de la biomasse arbustive et arborée mais le milieu restera, à terme, forestier
3.3.1.2 Défrichement
Retrait de la biomasse arbustive et arborée et maintien d’un milieu ouvert
3.3.1.3 Retrait de la végétation
Retrait de toute la végétation, herbacée comme ligneuse, quel que soit la technique utilisée (incendie, machines, etc.)
3.3.2 Changement de communauté
Changement dans le cortège d’espèces présentes dans le milieu
3.3.2.1 Changement progressif de composition
Changement progressif dû par exemple au changement climatique
3.3.2.2 Changement rapide de composition
Changement rapide suite à une catastrophe naturelle (donc sans origine anthropique) : incendie, avalanche, glissement de terrain
3.3.2.3 Enfrichement
Développement spontané d’arbustes pour former un couvert arbustif (<5m) (adapté de 5)
3.3.2.3.1 Suite à l’abandon de la fauche
Enfrichement suite à l’abandon d’une pratique humaine, la fauche |
3.3.2.3.2 Suite à l’abandon du pâturage
Enfrichement suite à l’abandon d’une pratique humaine, le pâturage
3.3.2.3.3 Autres causes
Autres causes d’enfrichement que l’abandon de la fauche ou du pâturage
3.4 Introduction ou translocation d’espèces, identiques aux espèces indigènes, non génétiquement modifiées
Introduction ou transferts d’individus d’une espèce dans une autre aire de répartition de l’espèce. Risques associés à la dispersion d’individus transférés, en dehors de la zone visée ainsi que leur interaction avec les populations locales de la même espèce.
3.4.1 Introduction ou translocation d’espèces animales
Ajout d’une espèce animale au sein de son aire de répartition naturelle mais dans un milieu dont elle était absente
3.4.1.1 Domestiques
Ajout d’une espèce animale choisie, élevée par l’homme et qui vit dans son entourage pour l’aider, le distraire, le nourrir
3.4.1.2 Non domestiques
Ajout d’une espèce animale sauvage
3.4.2 Semis ou plantation d’herbacées
Semis ou plantation d’une espèce végétale au sein de son aire de répartition naturelle mais dans un milieu dont elle était absente
3.4.2.1 Domestiques
Semis ou plantation d’une espèce végétale qui a été cultivée par l’homme pour son plaisir ou son alimentation
3.4.2.2 Non domestiques
Semis ou plantation d’une espèce végétale sauvage
3.4.3 Semis ou plantation d’arbustes/arbres
Semis ou plantation d’une espèce végétale ligneuse au sein de son aire de répartition naturelle mais dans un milieu dont elle était absente (par exemple afforestation)
3.4.3.1 Domestiques
Semis ou plantation d’une espèce végétale qui a été cultivée par l’homme
3.4.3.2 Non domestiques
Semis ou plantation d’une espèce végétale sauvage
3.5 Introduction ou translocation d’espèces, identiques aux espèces indigènes, génétiquement modifiées (OGM)
Introduction d’espèces identiques aux espèces indigènes génétiquement modifiées (OGM)
3.6 Appauvrissement génétique des populations naturelles
Surreprésentation ou sous-représentation avérée de certains allèles dans le profil génétique d’une population (modification des équilibres alléliques et génotypiques)
3.7 Diminution/disparition d’une population d’une espèce
Diminution du nombre ou disparition des individus d’une population
3.8 Interaction avec les espèces sauvages
Interaction directe des espèces avec l’Homme ou des structures anthropiques et véhicules
3.8.1 Obstacle au mouvement des espèces sauvages
Obstruction physique partielle ou temporaire (rupture de la continuité) aux déplacements des espèces, qu’ils soient locaux ou à large échelle (migration).
3.8.2 Dérangement des espèces sauvages
Dérangement visuel, olfactif ou sonore (cf pression 2.4) des espèces
3.8.3 Interaction physique non intentionnelle avec des espèces sauvages
Interaction par collision des espèces avec des structures statiques ou mobiles ou étouffement
3.8.4 Prélèvement d’espèces sauvages
Consommation de ressources biologiques sauvages, y compris les effets de récolte délibérés et non intentionnels, la persécution ou le contrôle d’espèces spécifiques
3.8.4.1 Prélèvement intentionnel d’espèces sauvages
Prélèvement d’espèces ciblées par une activité de récolte récréative ou commerciale, amateur ou professionnelle. Cette pression concerne seulement l’aspect « biologique » du prélèvement direct et voulu de biote, et pas l’aspect mécanique (type abrasion).
3.8.4.2 Prélèvement accidentel d’espèces sauvages
Prélèvement d’espèces non ciblées par une activité de récolte récréative ou commerciale, amateur ou professionnelle (ciblant une autre espèce). Cette pression concerne seulement l’aspect « biologique » du prélèvement direct et voulu de biote, et pas l’aspect mécanique (type abrasion).
3.9 Modification du régime de perturbation anthropique
Nouvelle fauche, nouveau pâturage, augmentation de l’intensité de fauche, surpâturage, nouveau régime de feu, piétinement, etc.
3.9.1 Piétinement
Modification du passage des animaux ou des êtres humains ayant pour résultat une érosion de la surface du sol
3.9.1.1 Nouveau/Ajout
Nouveau piétinement sur le milieu
3.9.1.2 Augmentation
Augmentation du piétinement sur le milieu
3.9.1.3 Diminution
Réduction du piétinement sur le milieu
3.9.1.4 Retrait
Arrêt du piétinement sur le milieu
3.9.2 Fauche
Modification des pratiques de fauche des espèces végétales du milieu
3.9.2.1 Nouveau/Ajout
Nouvelle fauche sur le milieu
3.9.2.2 Augmentation
Augmentation de la fauche sur le milieu
3.9.2.3 Diminution
Diminution de la fauche sur le milieu
3.9.2.4 Retrait
Arrêt de la fauche sur le milieu
3.9.3 Feu
Modification des pratiques de brûlage des végétaux, par exemple brûlis, écobuage, etc. (adapté de 5)
3.9.3.1 Nouveau/Ajout
Nouveau régime de feu
3.9.3.2 Augmentation
Augmentation du régime de feu
3.9.3.3 Diminution
Diminution du régime de feu
3.9.3.4 Retrait
Arrêt du régime de feu
3.9.4 Pâturage
Modification de la consommation de la végétation par des espèces animales herbivores domestiques
3.9.4.1 Nouveau/Ajout
Nouveau régime de pâturage sur le milieu
3.9.4.2 Augmentation
Augmentation du régime de pâturage sur le milieu
3.9.4.3 Diminution
Diminution du régime de pâturage sur le milieu
3.9.4.4 Retrait
Arrêt du pâturage sur le milieu
Citation : Jaymond, Delphine, Elise Buisson, Frédéric Bray, Anne Vivier, André Evette, et Renaud Jaunatre. 2024. « Thésaurus des dégradations pour la base de données BDRest » Modifié d’après PressRef (Caret, 2023). https://bdrest.fr/degradations/.
Bibliographie
1 – Best, M.A., A.W. Wither, et S. Coates. 2007. « Dissolved Oxygen as a Physico-Chemical Supporting Element in the Water Framework Directive ». Marine Pollution Bulletin 55 (1‑6): 53‑64. https://doi.org/10.1016/j.marpolbul.2006.08.037.
2 – Centre d’administration du référentiel technique du SIB (Caret). 2023. « Référentiel des pressions exercées sur la biodiversité – Version 1 », https://naturefrance.fr/centre-dadministration-du-referentiel-technique-du-sib-caret.
Tableau de correspondance entre PressRef et le thésaurus de BDRest
3 – CNRS. 2012. « Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales ». 2012. https://www.cnrtl.fr/.
4 – Debarge, Sophie, Thomas Eglin, et Audrey Trévisiol. 2015. Des techniques culturales simplifiées. Références Agriculture & Environnement – Travail du sol 3. Angers: ADEME.
5 – Gayet, Guillaume, Maxime Fossey, Florence Baptist, Pierre Caessteker, Jean-Christophe Clément, Armel Dausse, Stéphanie Gaucherand, Francis Isselin-Nondedeu, François Mesléard, et Olivier Pelegrin. 2023. « Référentiel d’actions écologiques mobilisables en zones humides – Version 1.0 », 166. https://doi.org/10.13140/RG.2.2.33544.60164.
6 – Levin, L A, W Ekau, A J Gooday, F Jorissen, J J Middelburg, S W A Naqvi, C Neira, N N Rabalais, et J Zhang. 2009. « Effects of Natural and Human-Induced Hypoxia on Coastal Benthos ».